Le label « Entreprise du patrimoine vivant » (EPV)
est un label officiel français, créé en 2005, délivré sous l’autorité du ministère de l’Économie et des Finances, afin de distinguer des entreprises françaises aux savoir-faire artisanaux et industriels jugés comme d’excellence.
Le savoir-faire reconnu de l’Atelier Le Soulor est le cousu-norvégien.
Quoi ?
La France, dans la lignée du concept de patrimoine culturel immatériel défendu par l'Unesco, a choisi d'appliquer ce concept à des entreprises. Cette terminologie « évoque l’idée d’un ensemble commun à un nombre important de personnes, transmissible de génération en génération, bénéficiant ou nécessitant une protection particulière pour permettre sa conservation ou éviter sa disparition ».
De la verrerie à la chaussure, en passant par la bijouterie et l’architecture, le label Entreprises du Patrimoine Vivant (EPV) valorise le savoir-faire à la française.
En 2021, il y a plus de 1 448 entreprises détentrices du label EPV. Ces sociétés aux savoir-faire d'exception génèrent de nombreux emplois sur l'ensemble du territoire français.
Comment ?
La procédure d'attribution du label EPV est menée par des experts. L'instruction et l'appréciation de ces critères d'obtention sont confiées à l'INMA (Institut National des Métiers d’Art).
L’Examen du dossier de candidature donne lieu à une visite des sites de production des entreprises candidates par des experts du métier, rédaction d'un rapport d'instruction, examen et avis par ces Personnalités Qualifiées, décision d'attribution remise par les préfets de région : le processus de sélection des Entreprises du Patrimoine Vivant est une garantie de leur excellence.
Ce label, obtenu par l'Atelier Le Soulor en mai 2020 est valable cinq ans et est renouvelable.
Pour quoi faire ?
L'objectif est de labelliser tout ce qui contribue à valoriser le patrimoine, c’est-à-dire la rareté, la notoriété et l’originalité des produits, ou bien encore la possession d'un nom ou d'une marque célèbre. Les entreprises doivent également posséder un savoir-faire rare et notoire.
La maîtrise de techniques traditionnelles ou de haute technicité requiert des compétences particulières qui ne peuvent être acquises par des formations normales.
Le geste professionnel, la technique du geste sont l'objet de la protection offerte par le label.
Le dernier critère est la renommée de la dimension culturelle de l'entreprise (façon de travailler, locaux à valeur historique ou architecturale, etc.) et l'ancienneté de leur implantation géographique.
Pour ces sociétés souvent centenaires, ce label est un gage de qualité à l’international.